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Une photographie de JP Bredenbac |
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Toi, comme une écharde
par
Serge Maisonnier
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Absence
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Toi, comme une écharde plantée dans le corps, une brumaille dans les yeux qui me pénètre jusqu’à l’os. La nuit incurable échancre nos évidences pour une aube enténébrée de chair frissonnante. Où est ton regard dans cet abime de songeries séduisantes ? Où sont nos matins gris la tête pleine de rais lactescents ?
J’ai soif de ces instants de novembre dans ce vaporetto qui nous transportait de San Giovanni au Dorsoduro. Venise est une femme, ce jour là c’était toi. |
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